Contes de la rupture...

Je devrais t’en vouloir pour le tout le bien que tu m’as fait. Si tout s’arrêtait là, j’aurais connu le bonheur, l’Amour. Si tout s’arrêtait là, mais que veut dire le tout ?

Fuir le besoin d’aimer nous fait-il fuir l’enfer ?

Je devrais, en toute mauvaise foi, t’en vouloir pour le mal que tu m’as fait. Pour les instants de doute, de jalousie, pour l’irrésistible envie de tout foutre en l’air présente à chaque moment et pourtant jamais.

Fuir l’enfer nous fait-il fuir le besoin d’aimer ?

Jamais jusqu’à hier. Ou avant hier. Je reste désespérément inconsolable, inconsolé. Même s’il y a du monde autour de moi. Même si c’est moi l’initiateur et que je ne pourrai définitivement ne m’en prendre qu’à moi même. Je suis un projectile que lance contre moi. Je tombe dans mes bras déjà morts.
Je construis dans ce texte et dans ma vie une avalanche de moi.

Fuir le désir de t’aimer nous fait-il fuir ?
Parler comme un roi alors que je ne parle que de moi.

Je pourrais tout taire et rester, inachevé. Désagréable impression d’avoir tout vécu et de n’avoir rien vécu, avec des souvenirs impossibles à oublier. Je reste cette page remplie de vides immenses.

Je me lance dans une nouvelle quête d’amour où je vais et veux me brûler. Je me jette dans une quête de bonheur immense, les larmes plein les yeux…